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mercredi 19 octobre 2011

e-réputation, l'exception antillaise ?

"Votre Marque n'est pas ce que vous dites mais ce que Google en dit" 
(Chris Anderson, rédac chef du Wired Magazine)
On parlait d'e-tourisme, on parlera de m-tourisme, on vous parle maintenant de e-réputation. Au delà des slogans, en matière touristique comme ailleurs, ce que l'on décrit par "e-reputation" n'est autre que le regard que les internautes ont sur vous. En d'autres termes, l'image perçue par vos visiteurs (passés, présents ou futurs) et qui va contribuer, à travers ce formidable réseau qu'est le web, à construire l'image online de votre territoire. Dorénavant, les acteurs touristiques sont face à une opération difficile qui est d'inciter le maximum d'internautes à parler d'eux, de façon positive de surcroît, tout en espérant des retombées économiques probables, qu'ils ne sauraient anticiper précisément dans le temps. Dur !

Pourquoi diable s'investir dans une telle opération de gestion de ma e-réputation ?

Le secteur touristique est celui qui a été le plus impacté par les outils du web sur la dernière décennie. Je vais éviter d'en faire des tonnes avec les chiffres (j'y reviendrais dans un autre article) mais la seule publicité touristique en ligne représente 90 milliards de dollars US, les parcs d'attractions et les destinations trustent les premières places des recherches google en France etc...Les internautes comparent désormais des destinations à l'échelle mondiale et la tendance liée à l'uniformisation de l'offre touristique des territoires ne favorise pas les destinations "isolées" et "émergentes" comme les Antilles françaises. C'est pourquoi il faut comprendre la gestion de son e-réputation comme la gestion de son bouche à oreille. C'est une opportunité nouvelle d'anticiper les demandes de vos futurs visiteurs, de répondre aux manques de votre offre que vous n'aviez pas imaginé mais avec le risque évident (merci internet) que tout mauvais jugement des internautes se propage d'autant plus rapidement, qu'il n'aura pas été corrigé dès le départ. Si le sujet mérite plus que quelques lignes, c'est pour mieux pointer du doigt, les carences des services touristiques antillais en matière de gestion de leur image sur le net. Quand bien même un affichage facebook / twitter est décidé (pour les plus téméraires) la notion de community management, essence du web contributif que l'on appelle désormais 2.0., est absente de toutes stratégies de promotion.

Sur ce sujet, les opérateurs touristiques antillais ont un cran de retard, et si l'ambition est là, Quid de la stratégie ?

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